Bonjour ,

Dans mon dernier message j’ai évoqué ma ”cause”, ce qui me fait vibrer (tu peux le lire sur le site : ici).

J’aime l’idée de lien, de conscience, d’unité.

Je favorise ce retour à l’unité en Soi dans mes consultations individuelles.  Je rassemble et apaise les parties dispersées de l’Être.

Lors des soirées de Terre et de Lune, Laurent et moi cherchons à vous faire vivre une expérience, toujours celle du lien avec vous-même, mais aussi avec les autres, avec la Mère-Terre. Sans militantisme ou dogmatisme.

C’est parfois difficile à mettre en mots, surtout quand il s’agit du lien à la nature qui s’expérimente dans le ressenti.

Les images parlent souvent mieux. Tu as peut-être vu le film Avatar ? Il m’a touchée, profondément. Avec les Na’vi j’ai eu l’impression de voir sur l’écran ce que j’avais en tête, incroyable ! Comme j’ai eu envie d’être… bleue… !

La semaine dernière j’ai vécu une émotion encore plus forte, puisqu’il s’agit cette fois d’un peuple bien réel. J’ai regardé (par hasard évidemment…) l’émission ”rendez-vous en terre inconnue”.

Une immersion chez les indiens Kogis, en Colombie, au coeur de la Terre. Ils y vivent en harmonie avec elle et la préservent du mieux qu’ils peuvent. Au-delà d’avoir la conscience de l’unité du monde, ils SONT cette conscience, ils l’incarnent. En les écoutant j’ai été profondément bouleversée.

Je me sens encore bien petite parfois, face à l’ampleur de la tâche, mais je ressens profondément cet appel à être ”gardienne de la Terre”. Pas en manifestant avec un panneau, hein… plutôt dans le sens d’en prendre soin, d’oeuvrer chaque jour, du mieux possible, pour retrouver cette conscience du lien avec toute chose et pour aider d’autres à en faire autant.

En prenant soin de la Terre nous prenons soin de nous, et réciproquement !

C’est une voie sur laquelle je progresse. J’aimerais faire plus, mieux, plus souvent, mais la Nature prends son temps et enseigne à son rythme. Alors j’honore ma propre lenteur et je partage ce que je sais déjà, ce qui est présent en moi comme une évidence.

Les Kogis nous appellent ”petits frères”, comme des enfants qui ont encore tant à apprendre, ou qui ont oublié d’où ils sont issus.
Je t’invite à écouter leurs mots directement, et si tu as déjà participé à nos soirées, tu comprendras pourquoi j’ai été touchée et pourquoi je ressens le besoin de ramener du sacré, des rituels, dans le quotidien.

L’émission en entier, si tu ne souhaite pas tout regarder je te conseille les quelques minutes à partir de la 47e : c’est ici.

J’ai trouvé un autre reportage très fort (à peine 13 minutes) : clique ici. Il y en a plein d’autres, les Kogis s’efforcent de racheter leurs propres terres…

Voilà. De quoi t’imprégner de sagesse ancestrale.

Fais ça pour toi aujourd’hui. Et ensuite réponds à cette question : es-tu plutôt gardien(ne) ou petit frère ?

 

Si tout ça te parle, rejoins-nous, partage le message.

Avec gratitude,

 

Isabelle

 

Toutes les activités sur le site ammarena.com : Naître à Soi, Oeuvrer ensemble
Bientôt plus d’infos sur les après-midis Féminin Pluri’Ailes !

 

Tiens, j’ajoute ceci :

Voici ce que déclare un chamane kogi, en parlant de nous, les occidentaux, dans le très beau livre, sous la direction d’Eric Julien et de Muriel Fifils, « Les indiens kogis, la mémoire des possibles » paru en novembre 2009 aux éditions Actes sud :

« Nous ne sommes pas pauvres, vous les petits frères êtes plus pauvres que nous.
Nous n’abîmons rien, au contraire nous protégeons ce que nous donne la nature. Nous avons de l’eau en quantité, claire et limpide, des arbres et des fruits… Chez vous, vous avez tout détruit. Chaque jour qui passe vous êtes plus pauvres. Si vous continuez, vous allez devenir vraiment très pauvres.
Nous ne dépendons de rien, ni de personne pour vivre, faire une maison, manger, nous chauffer. Nous sommes libres. Les petits frères deviennent pauvres, car ils détruisent tout ce que la nature leur a donné. C’est parce qu’ils enferment la vie qu’ils pensent qu’ils sont plus riches ? Parce qu’ils traversent les montagnes en faisant des trous pour aller plus vite ? Si je vous faisais un trou dans le ventre pour aller de l’autre côté, quel effet cela vous ferait ?
Nous n’avons pas toutes vos machines et tout votre argent, mais nous ne sommes pas pauvres. Vous êtes sans doute plus pauvres que nous. Ici dans la Sierra, nous protégeons la nature, nous n’abîmons pas les choses. Vous, vous êtes en train de tout détruire et vous allez devenir pauvres de tout ce que la nature vous a donné.
Si vous continuez à tout détruire, la chaleur va arriver et va tout brûler. Le vent va tout assécher et tout va disparaître.
Tous vos objets vont être détruits et vous mourrez. »